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Sortie au cinéma 4ème - 09-03-23

Par admin henri-rouviere2, publié le mercredi 15 mars 2023 01:02 - Mis à jour le mercredi 15 mars 2023 01:02
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C’est la tête pleine de questions que nous nous sommes rendus au cinéma jeudi 9/03, les élèves de la classe de 4e et moi. En effet, ce film nous est proposé par le festival d’Alès, un film mystérieux, dont on ne connaît rien, ni le titre, ni les acte

C’est la tête pleine de questions que nous nous sommes rendus au cinéma jeudi 9/03, les élèves de la classe de 4e et moi. En effet, ce film nous est proposé par le festival d’Alès, un film mystérieux, dont on ne connaît rien, ni le titre, ni les acteurs principaux, ni l’histoire.

En entrant dans la salle de cinéma, en voyant peu à peu les autres classes rentrer, nous sommes toujours dans l’interrogation.

Finalement, l’écran s’illumine pour nous montrer The Quiet Girl, un film de Colm Bairéad. Durant 1h36, nous découvrons l’histoire de la petite Cait, une jeune enfant irlandaise, vilain petit canard d’une famille de cinq enfants, seulement des filles. Entre une mère enceinte et fatiguée, et un père ingrat, ne rêvant visiblement que d’avoir un fils, Cait s’enfuit souvent de sa maison pour s’éloigner de cette atmosphère pesante. Ne supportant plus cette attitude, Dan, le père, décide d’emmener sa fille dans la maison d’Eibhlin et Sean, des cousins de sa femme. Elle y restera pendant un été, jusqu’à la naissance du bébé.

Et le miracle se produisit : attention, tendresse, amour, la formule magique pour que la jeune Cait s’épanouisse telle une orchidée au milieu des mauvaises herbes. Quel déchirement de voir Cait revenir en fin de film chez ses parents. Ce film nous apprend qu’il est parfois mieux de se choisir une famille que de subir celle qu’on nous a donnée.

C’était un film émouvant mais qui a traîné un peu en longueur. Nos jeunes têtes blondes sont partagées entre émotion et ennui, ils ont également mal supporté que le film soit sous-titré, avec une version originale en gaélique (même pas une occasion de réviser notre anglais !) J’espère que cette ambivalence donnera lieu à de belles critiques.

Mme BORD